Communiqué aux médias
Lausanne, le 19 mars 2010
L'ARPIP, association des représentants du personnel dans les institutions de prévoyance, appelle ses membres ainsi que chaque responsable de caisse de pensions à refuser d'accorder la décharge pour les années 2007, 2008 et 2009 aux dirigeants d'UBS, comme le propose le Conseil d'administration à ses actionnaires. L'ARPIP s'oppose également à la réélection du président Kaspar Villiger, qui n'a montré aucune intention de rompre avec les mauvaises habitudes du passé.
Pratiquement toutes les caisses de pensions suisse détiennent des actions UBS, société incontournable de la bourse suisse. A ce titre, elles se prononceront lors de l'assemblée des actionnaires du 14 avril 2010. Il serait proprement scandaleux que ces actions, payées par les cotisations des assurées et assurés, puissent servir à effacer sans jugement les lourdes fautes des anciens dirigeants d'UBS. Les organes dirigeants des caisses doivent prendre leurs responsabilités.
L'ARPIP appuie également la proposition d'ACTARES, actionnariat pour une économie durable, de ne pas réélire Kaspar Villiger au Conseil d'administration. Il a clairement failli à sa mission de donner une nouvelle orientation à UBS, de faire la lumière sans complaisance sur les agissements frauduleux qui ont caractérisé les dernières années d'activité de la banque et d'en tirer les conséquences nécessaires.
Les membres de l'ARPIP se mobilisent pour soulever la question d'UBS au sein de leur institution. Ils appellent tous les membres des organes dirigeants de caisses de pensions, représentant les employeurs aussi bien que les travailleurs, à prendre leurs responsabilités et faire de même.